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Deux feuillets manuscrits sur vélin fin extraits d’un bréviaire

France, vers 1450 Deux feuillets manuscrits extraits d’un calendrier extraits d’un bréviaire, comprenant les mois de mars, avril, mai, juin. En latin et en français, manuscrit décoré sur parchemin, initiales ornées et filigranéesEn tête KL à l’or sur fond rouge et bleu. Le calendrier comporte un saint par jour, écrit à l’encre brune dans une écriture batarde (transcription jointe), ayant servi de livre de raison au XVIe siècle dans la marge extérieur: - 3 mars : "Ce jour mourust feu maistre Michel Bignot conseiller du roy a Paris Seigneur du Roignant et de la Fontaine (…) et cet estein en ce jour sabemedi à sept heure au soir [1513]"Dieu eyt lame de luy en son grand mercy";- 17 mai : "Ce jour je fust marié"- 18 juin : " Ce jour fust né Janne ma fille [1520]- 29 juin : "Ce jour mourust ma femme" [1520].

Deux miniatures extraites des Vigiles des Mors, Paris circa 1496.

Deux miniatures sur vélin - l’une représentant « Job sur son fumier » (7,5 x 5, 5 cm) placée dans un petit encadrement mouluré doré ; la seconde « La mort de Job » (8,2 x 6 cm) dans un encadrement moderne.

Ces miniatures apparentées au maître de Jacques de Besançon, sont extraites des Vigiles des Mors imprimé par Verard entre 1496 et 1498.Antoine Verard, probablement le plus important imprimeur parisien de la fin du XVe siècle, travaillait pour la cours de France, il réservait deux et parfois trois exemplaires imprimés sur peau de vélin de ces livres à destination du roi de France ou de ses proches. Ces exemplaires royaux étaient recomposés afin de laisser un espace occupé par des peintures qui n’existent pas dans les exemplaires commercialisés. En ce qui concerne ce texte, deux exemplaires imprimés sur vélin sont répertoriés, l’un au musée Condé de Chantilly (Impr. 1956, alias XII. F. 44) et l’autre à la réserve de la Bibliothèque nationale (OE XV 847).Ces deux fragments proviennent donc d’un troisième exemplaire, démembré à une date incertaine et correspondent aux folios i4v et p4v de l’exemplaire détenu par la collection du musée de Chantilly. Les intéressantes variantes constatées entre ces miniatures et celles du musée Condé de Chantilly permettent de juger de la liberté que s’accordaient les enlumineurs selon la personnalité des commanditaires. On peut observer par exemple dans l’exemplaire de Chantilly, en ce qui concerne la mort de Job, la présence d’un transi poignant une flèche, qui est absent de notre miniature. Ou bien en ce qui concerne Job sur son fumier, l’attitude de celui-ci qui dans l’exemplaire de Chantilly a les bras croisé sur la poitrine en signe de refus, alors qu’il est représenté dans une position d’indifférence dans notre miniature. La proximité stylistique quant à elle ne fait aucun doute tant dans l’attitude des personnage (courbés), le modelé des visages, la palette et le traitement global du thème. Il est plaisant, à ce propos, de comparer ces deux intéressantes peintures à celles du cycle complet de l’exemplaire de la bibliothèque du château de Chantilly reproduites sur la base du CNRS (impr. XII-F-044).

[Enluminure] Saint Laurent et son grill _Grande Initiale Historiée A extraite d’un graduel monumental

Allemage XVe siècle 1501 Grande initiale A enluminée sur peau de vélin (150 x 125 mm) représentant Sain Laurent tenant son grill de la main gauche et un livre dans la main droite. Placé sur un fond rose pale orné de croisillons d'or liquide, Saint Laurent est vêtu d’une chasuble bleue orné de médaillons dorés. Bel effet de drapé servi bandes d’or ornant le vêtement.

Feuillet manuscrit extrait d’un bréviaire

France, vers 1450 Feuillet extrait d’un bréviaire, sur vélin très fin (veau mort né d’époque). Dimensions du feuillet : 110 x 152 mm.Espace occupé par l’écriture : 90x70 mm.34 lignes par pages sur deux colonnes, manuscrit à l’encre noire, orné de 45 initiales peintes en bleu filigranées à l’encre rouge, et alternativement, à l’or à la feuille filigranées de bleu.

Feuillet Manuscrit sur vélin, extrait d’un Missel

Premier tiers du XVe siècle (1420) Folioté 165 à l’encre rougeUn feuillet, recto-verso sur peau de vélin extrait d’un grand Missel.23 lignes par pages sur deux colonnes en écriture gothique, aux encres rouges et noires, réglures à l’encre rouge. Dimensions du feuillet 264 x 350 mm.Agrémenté de 8 grandes initiales occupants de 2 à 4 lignes de texte, alternativement peintes en bleu et rouge, très finement filigranées aux encres de couleurs avec prolongation marginales. Un extrait des actes des apôtres. Une splendide page ornée de 8 très grandes initiales courant sur plusieurs lignes dont un S bicolore très ornementé. Le filigraniste de grand talent a fait montre d’une virtuosité remarquable s’amusant à poursuivre dans les marges sa composition d’arabesques folles du plus bel effet.

Feuillet Manuscrit sur vélin, extrait d’un Missel

Premier tiers du XVe siècle (1420) 1572 Folioté 157 à l’encre rouge. Un feuillet, recto verso (264 x 350 mm) sur peau de vélin extrait d’un grand Missel.23 lignes par pages sur deux colonnes en écriture gothique, aux encres rouges et noires, réglures à l’encre. Orné de 6 grandes initiales occupants de 2 à 4 lignes de texte, alternativement peintes en bleu et rouge, très finement filigranées aux encres de couleurs avec prolongation marginales. Rogation et extrait des évangiles selon Saint Luc.

Livre d’heures à l’usage de Rouen Vers 1460

1460 Manuscrit sur vélin 115 feuillets (183 x 125 mm), 16 lignes par page.Reliure en pleine peau de daim brune décorée en à froid, fermoirs et écoinçons en argent (reliure moderne).Manuscrit illustré de sept peintures.L’entame des sections n’ayant pas de peintures est marquée par de luxueuses marges fleuries encadrant une importante initiale travaillée à l’or à la feuille, le manuscrit est complet.Écriture gothique à l’encre noire, les initiales rehaussées d’un discret trait miel.Et pour les débuts de chapitres des initiales dorées à la feuille, aux gouaches bleues et rouges rehaussées d’un très fin jeu de filets de gouaches blanches.Les bouts de lignes sont tous ornés de motifs géométriques bleus et rouges rehaussés d’or à la feuille.

Composition :Texte :– Fol. 1 à 12 : Calendrier à l’usage d’EvreuxEn latin à la gouache rouge, bleue et à l’orCalendrier dans lequel on relève :– les reliques de Sainte Anne, le 30 Janvier– Saint Ausbert , le 9 février,– Saint Aquilain d’Évreux, le 29 mars– Saint Leufroy, le 2 mai et 21 Juin (Evreux)– Saint Godart, 8 juin– Saint Taurin (premier évêque d’Évreux), le 11 août– Sainte Wandrillie, 23 Juillet– Fol. 13 à 17 : Extraits des évangiles– Fol. 18 à 20 : Obecro te– Fol. 21 à 24 : O intemerata– Fol. 25 à 60 : Heures de la ViergeLes antiennes et capitules des offices de prime et de none désignent l’usage de Rouen :Prime : – Ant : Maria virgo assumpta est– Cap : Per te dei genitrixNone : – Ant. : Pulchra es et decora– Cap : Et radicavi– Fol. 61 à 72 : Psaumes pénitentiaux– Fol. 73 à 75 : Litanie des saints– Fol. 76 à 78 : Heures abrégées de la Croix– Fol. 79 à 82 : Heures abrégées du Saint Esprit– Fol. 83 à 107: Office des morts en neuf leçonsLes réponses et versets désignent l’office des morts à l’usage de Rouen (d’après les tables de Knid Ottosen).– Fol. 108 à 112 : Prières en français « les quinze joyes ntre dame »– Fol. 112 verso à 115 : « les VII rqst » ( Les sept requêtes)Décorations et PeinturesCe gracieux manuscrit est illustré de sept grandes peintures à pleines pages placées dans des encadrements cintrés. Les trois marges décorées à motifs d’acanthes, fleurs, fruits, vasques, œillets etc.Mêlant l’or à la feuille, l’or liquide, le vert tendre, le rouge et le bleu.Descriptions des peintures :– Les évangélistes : Jean, Matthieu, Luc et Marc.Assemblés sur une même page comme il est de coutumes dans les manuscrits rouennais, chaque évangéliste est accompagné de son attribut.– L’AnnonciationMarie est agenouillée sous un dais, à sa droite l’ange Gabriel déploie un phylactère sur lequel est inscrit « Ave Maria gracia plena ».Au sol se trouvent trois lys blanc, par un vitrail dardent des rayons d’or accompagnés d’une colombe.– La NativitéLa Vierge en prière est accompagnée de Joseph tenant un cierge allumé à la main.Le petit Jesus est au sol accompagné du bœuf et de l’âne.L’étable stylisée laisse apparaître un paysage boisé percé de rais d’or.Le visage de la Vierge ainsi que celui de Joseph, délicatement ombré sont d’une grande élégance.– David en prièreLe roi David dont la lyre et la couronne sont posées à ses pieds prie le Seigneur qui lui apparaît dans le ciel.Au-delà d’un dais pourpre décoré d’or se trouve un château-fort entouré de bosquets et de chemins. Belle expression de visage.– La CrucifixionLe Christ en croix est peint de manière réaliste, ses mains et avant bras saignent abondamment, le sang gicle de ses flancs et ruisselle de ses pieds le long du bois de la croix. De part et d’autre Marie et Jean se détachent sur un fond de campagne arborée. Le haut de la croix est partagé entre la nuit étoilée et le lever du jour.– La descente de l’Esprit SaintCette très belle peinture a été l’objet d’un soin particulier, la Vierge en majesté assise sur un trône est surmontée de la Colombe environnée de rayons d’or, qui distribue des flammes.Les apôtres situés de part et d’autre de la Vierge sont en discussion comme l’indique leur gestuelle. Saint Pierre et Saint Jean se tiennent aux côtés de la Vierge.Les visages de chacun expriment la complexité de la scène. La palette composée de pourpre, bleu, vert émeraude, gris ardoise soutient admirablement le jeu des auréoles dorées à la feuille.– L’office des mortsL’office est illustré par un enterrement à l’intérieur d’une église.Le défunt est posé sur un catafalque, un groupe de trois prêtres fait face en second plan à la masse noire de trois pleurants.CommentaireLes peintures qui ornent ce manuscrit sont l’œuvre d’un atelier du Maître de l’échevinage de Rouen dont la première manière, vers 1460, est encore tributaire de son immédiat prédécesseur et concurrent le Maître de Talbot.Il est intéressant de rapprocher le traitement du David en prière de la même illustration ornant le manuscrit du Maître de l’échevinage de Rouen (se trouvant à Aix-en-Provence – BM – ms. 0022).La disposition spatiale, la palette et le dessin relevant manifestement des mêmes modèles mais avec une intéressante liberté d’interprétation.Le Christ en croix particulièrement pathétique est un archétype que l’on retrouve aussi bien dans les productions du maitre de Talbot que du Maître de l’échevinage de Rouen.On peut dire ainsi que le peintre de ce manuscrit représente un courant transitoire entre ces deux écoles qui dominent au tournant du XVe siècle la production normande.La peinture illustrant les heures du Saint Esprit, d’une remarquable finesse d’exécution tant du point de vue du dessin que de l’harmonie des couleurs, est en tous points remarquable.

Miniature sur vélin représentant Saint Jean dans l'île de Patmos

circa 1480, Miniature sur vélin 11,4 x 7,5cm.

Saint Jean est représenté accompagné de l'aigle, rédigeant l'évangile sur un rouleau. Une Vierge en majesté, portant l'enfant Jésus dans les bras, apparaît en haut de l'image.Cette miniature, d'une délicatesse exceptionnelle, tant pour le traitement des paysages que pour le rendu du drapé, relève de l'école tourangelle. La palette joue sur les dégradés de bleu pour donner une profondeur à la composition, sur laquelle se place l'aigle, ici représenté les ailes éployées, finement rehaussé de traits d'or.L'onctuosité des rochers, répondant à la grande finesse du traitement de Saint Jean, donne à l'ensemble une grande élégance.La miniature a été placée au XIXè s. sur un support doré, et encadré sur un fond de velours ancien rouge.

Peinture originale, Extraite d’une bible en français, Le livre de Josué

vers 1470, 1 feuillet (20 x 24 cm)

Peinture sur vélin du dernier tiers du 15 éme siècle.Il s'agit d'une bible résumée en Français, écrite d'une petite bâtarde nerveuse, mais très lisible. (après l'initiale) "Après la mort de Moyse nostre seigneur parla à Josué qui estoit fils de Num / et ministre de Moyse/ et luy dist Moyses dist il mon sergent est mort/ lieve toy et passe (le jourdaing)

Reliure à la Devise « Help Got »

Pays Bas (Zwolle ?), fin XVe siècle, Reliure à la devise Help Got pays bas fin du XVe siècle, trace de chaîne . Une reliure semblable recouvre un saint Bernard en néerlandais publié à Zwolle au pays bas en 1495.

Reliure de cuir estampé sur ais de bois (chêne ?) : cuir d’un veau brun sombre à motifs variés, estampés à froid disposés à l’intérieur d’un cadre rectangulaire central treillissé (fleur de lys, rosette) l’encadrement de ce rectangle central étant orné, sur les deux montants verticaux et sur le côté supérieur horizontal, d’un motif de branche de feuillage entortillé autour d’une baguette . A la partie supérieure et inferieure, séparée par une fleur de lys, une banderole contenant la devise « Help Got » (Dieu aide). Pièce métallique en cuivre correspondant aux attaches assurant la fermeture du volume, sur le bord extérieur des deux plats (avec traces de lanières en cuir). Dos à quatre nerfs et deux tranchefiles. Sur l’ais de bois du contre plat supérieur, apparaissant encore le prolongement des lanières des nerfs logés dans les cavités creusées dans le bois. Le contre plat inférieur est recouvert par un feuillet de parchemin, où, après une série de signes astrologiques désignant les signes du Zodiaque, sont inscrit, dans une élégante écriture italique XVIe siècle, diverses notes relatives à ces même signes (In signis enumerantibus, et sunt Aries Taurus, Capricornus.. 3 lignes ) et à la terminologie latine de diverses unités de mesure (Diachina est pondus sex obolorum… 5 lignes ; Pondus medicinale in figuris sic conosces… 7 lignes ; Grana quater quinque scrupuli pro pondere pone… 5 lignes ; Congius continet sex sextarios… 4 lignes). Une mention en néerlandais apparaît au niveau de la note commançant par Diachina : « een vieredeel loots » La devise « Help Got » se retrouve sur une reliure couvrant une édition de saint Bernard en néerlandais, publiée à Zwolle, aux pays-Bas, n°3226 du Catalogue de la bibliothèque de théologie de M.D.C. Van Voorst et M.J.J Van Voorst, Pasteurs évangéliques à Amsterdam, Amsterdam, Frederick Muller, 1859 : « S. Bernardi, Sermones (in duyttsche), Zwolle, Peter van Os. 1495. Hemelv. Ancienne reliure en bois avec fermoirs. (…) la reliure a l’inscription à diverses reprises : Help Got. » Pour des ateliers de relieurs de Zwolle dont provient probablement cette reliure, voir Jos. M.M. Hermans, Zwolse boeken voor een markt zonder Grenzen : 1477-1523 ; met een Catalogus van de verschenen edities en gegevens over de bewaard gebleven exemplaren. A signaler que la devise « Help got » a été utilisée également en Allemagne par le relieur Heinrich Coster de Lubeck, mais l’estampage de la devise de ce relieur ne correspond pas à celui de la présente reliure : voir une image sur la Einbanddatenbank, gefördert durch die Deutshe Forschungsgemeinschaft.

Pierre de Wallon CAPPELLE, Lensaeo JOANNE, Cornelius LOOS

Declaratio caussarum (...) ; (suivit de) De unica religione studio catholicorum principum (...) ; (suivit de) Urbis et orbis defensio qua de abominabili crimine (…) ; (suivit de) Duellum fidei et rationis : si in evcharistiae Sacramento (...).

Coloniae (Cologne), Moguntiae (Mayence), 1579-1582, Pierre de Wallon Cappelle Declaratio caussarum, ob quas belgium gravissimis praemitur calamitatibus, cum demonstratione remedii adversus easdem efficacissimi auctore V. P. F. Petro a S. Audomaro,... Un volume in 12 en plein veau estampé à froid, orné d’un marli de personnages représentés de profil dans des médaillons en encadrement d’un motif de feuillages stylisés, traces de fermoirs, dos à quatre nerfs portant les titres des différents textes inscrits à la plume dans les caissons, tranches rougies, une déchirure longitudinale dans la partie supérieure du dos.

Exlibris manuscrit : Ex librorum thesorum xisti agricolae alias Berverhein spalatini. Actum spaltae a virginii partus. 1581Sixt agricola à publié en 1584 « Ingolstadt » le récit d’un spectaculaire cas de possession d’une femme nommée Appolonie qui sous l’emprise du diable se nourrissait de boue et se désaltérait dans une marre en prétendant se repaître des meilleurs mets. Une provenance surprenante lorsque l’on constate de ce recueil qu’il contient deux textes de Cornelius de Loos qui fut le premier ecclésiastique à dénoncer officiellement la chasse aux sorcières. Cornelius de Loos (1546 – 1595) professeur de théologie, premier clerc catholique à dénoncer le procès du bûcher des sorcières c’est en 1585 que De Loos put assister à trêves à plusieurs procès en sorcellerie, en 1592, il décida de publier un placet « De vera et faussia magia » (de la vrai et fausse magie) dans lequel il dénonçait la sauvagerie et l’iniquité de ces pratiques. Arrêté avant même la publication de son ouvrage, il faut emprisonner et dut se rétracter publiquement. Particulièrement visé par le prédicateur Del Rio, il passât le reste de sa vie victime de ses persécutions. Il décéda en 1595 de la peste ce qui fit dire à Del Rio « que son plus vif regret était de n’avoir pas pu le faire brûler vif ». Le manuscrit de l’extraordinaire dénonciation de De Loos que l’on croyait définitivement perdu fut retrouvé et publiée au XIXe siècle. Il y dénonce avec vigueur la validation de superstitions absurdes et la nature des aveux obtenus sous la torture. À la lecture de ce texte, on s’aperçoit qu’à la fin du XVIe siècle certains esprits éclairés avaient parfaitement saisi la cruelle absurdité de la chasse aux sorcières.