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Missale Romanum. Ex Decreto Sacrosancti Concilii Tridentini restitutum,

Venetiis, Apud Ivntas, 1593 1593 Titre, 21ff, 233pp__In 8 dans une intéressante reliure vénitienne d’époque en plein veau brun, dos à quatre nerfs ornés de cinq petits anges et de filets en à froids, plats ornés de filets en à froids, de fleurs de lys et petits anges dans les quatre angles, ainsi que d’une crucifixion au centre pour le plat supérieur et d’une vierge à l’enfant sur le plat inférieur. Rare exemplaire de reliure à quatre fermoirs, dont deux subsistent en tranche tête et en queue.Traces d’usures, manques sur les coiffes et coins, cependant une belle reliure d’époque. Texte imprimé en rouge et noir dans une jolie gothique, illustré de belle gravures sur bois in texte. Ce beau missel abondamment illustré, imprimé dans ne typographie bicolore rouge et noire est sorti des presses de l’imprimeur Florentin « Iuntas » qui installa à Venise une nouvelle officine, dont la réputation dépassa de beaucoup les frontières de la république vénitienne.

Abravanel [Leone Ebreo]

Dialoghi di amore

Venice, Aldus, 1552, In 8 plein vélin, pièce de titre, tranches mouchetées rouges. Reliure circa XVIIIe. Collation : A-Z8 AA-EE8 FF4 ; 228 pp. completLa publication des dialogues d’amour de Leon l’Hébreu pseudonyme de Judas, Abravanel (1460-1521) eut un retentissement considérable dès sa partition posthume en 1535. Il s’agit d’une exposition originale de l’esthétique platonicienne alors au cœur des débats dans les milieux philosophiques et littéraires de la renaissance italienne. Le succes de cet essai eut un impact très important, dépassant de beaucoup les frontières italiennes, impactant entre autre l’œuvre de Montaigne et de Cervantes qui écrivait dans son Don Quichotte : « avez-vous a parler d’amour ? Pour peu que vous sachiez quelques mots de la langue italienne, vous trouverez dans Léon Ebreo de quoi remplir la mesure toute comble. »Rare et belle édition sortie des presses Aldines à venise en 1552.

Apulée (Lucius Apueleius)

Floridorum, Libri quatuor, ab joanne pyrrho Englebermeo juris consultissimo et cultioris literaturae doctissimo recogniti : Graphicisq admodum scholiis illustrati.

20 ff, (folioté 20 en chiffres romains) Marque de l’imprimeur Josse Bade sur la page de titre. Daté aout 1518 au colophon. suivit de : (136 ff non paginés) daté au colophon Barbardinus Vitalis Venetus impremebat le 12 septembre 1528. Suivit de... In 4 plein vélin, dos à six nerfs estampé.

Alex Hugoni était originaire de Brescia était un moine de Mont Cassin. Ce dialogue sur la solitude orné d’une très belle marque d’imprimeur est imprimé en lettres italiques, sur un beau papier fin. Trois volumes relié en un petit in-4, Impression XVI e, reliure contemporaine en plein veau orné, estampé en à froid sur les plats supérieurs et inférieurs à motifs de losanges, contenus dans un compartiment rectangulaire, formés de fers à motifs végétaux (palmes). Le fleuron central et les fleurons d’angles sont argentés. Dos à cinq nerfs orné de fleurons dans les caissons, fleur de lys décorative en queue, coiffe supérieure absente, ranches rougies. Très belle réunion de textes du XVIe siècle, dans une belle reliure contemporaine.Le livre débute par une impression de Josse Bade (1461-1535) à Paris en , dont il porte la marque d’imprimeur représentant l’intérieur de son atelier avec deux ouvriers s’affairent sur une presse à percussion. ¬¬Imprimeur et libraire d’origine flamande, établit à Lyon et à Paris où il s’associe temporairement à Robert Estienne. Professeur en belles lettres dans les années 1490 à Lyon, il travaille comme correcteur et conseillé littéraire auprès des éditeurs lyonnais. A Paris, il entame une carrière d’érudit et ouvre en 1503 sa propre imprimerie rue des Carmes puis rue Saint Jacques, où, durant 33 ans il publiera plus de 800 titre, ce qui pour l’époque est considérable. Il édite le Stultifera Navis (La nef des fous), Erasme, Guillaume Budé, Champier, et a écrit un commentaire de Virgile ainsi qu’une Nef des femmes vers 1500.Les marques d’imprimeurs, laissées au libre choix des libraires deviennent obligatoires en France en 1545 afin d’éviter les contrefaçons. La plus part sont de type allégoriques ou énigmatiques, mais Josse Bade a choisis de présenter l’intérieur de son officine : on y voit trois compagnons au travail, le compositeur compose sa casse, en se reportant au manuscrit, le second actionne la presse, tandis que le troisième prépare l’encrage et le papier.

ARIAS MONTANO (Benito)

Regi Seculor immortali s.Humanae Salutis minumenta B. Ariae Montani studio constructa et decantata

Antverp exprototypo graphia regia, [Anvers]Christoph Plantinus, [Christophe Plantin], D.S.P.F.C, 1571 Piorum Animis recreandis PH 1571 In 8 en plein veau raciné, dos plat mosaiqué de pièces de maroquin rouge orné d’étoiles et de gerbes de blé, alterné de veau raciné frapé d’un semi d’étoiles et de listels dorés Plats aux armes du Baron Pavé de Vendoeuvre, Ministre de Louis XVIII, à la devise « Ardeo Persevero Spero » surmontant un écu écartelé de 4 chevrons d'or en 1 et 4 et de deux paons rouant sur or, chargé de trois étoiles en chef.Ouvrage illustré d’un frontispice gravé de Pieter Huys ainsi que de 60 gravures d’après Pieter van der Borcht et Crispin van den Broek.Les ornements typographiques en encadrement des gravures sont de Peter Huys. Ouvrage incomplet de 9 gravures mais reliés tel quel à l’époque par le ministre bibliophile Baron Pavé de Vendoeuvre. Le premier livre d’emblemata chrétien publié par Christophe Plantin qui en émit trois éditions successives, 1571, 1571 et 1583. Celle ci du premier tirage de 1571.

Les magnifiques gravures sur cuivre sont placées dans des encadrements gravés à motif d’animaux, fruits, insectes et fleurs dans l’esprit des compositions en trompes l’œil des manuscrits flamands du XVIe siècle. L’originalité de l’ouvrage dont les estampes furent reprises et copiées de nombreuses fois réside dans la structuration de l’image placée en regard d’une longue poésie en latin : hymne, chant ou ode. Le tableau placé à droite est toujours accompagné d’un motto ou titre suivi d’un distique : deux vers latins en italique et sous l’image d’une formule latine traitée sous forme de devise. L’édition de 1583, substitua à l’esthétique flamande des éditions antérieures une esthétique italienne dépouillée de ses ornements marginaux.Bien qu’incomplète, cette suite d’une grande rareté ici placée dans une reliure armoriée et mosaïquée au dos, reste une pièce de choix qu’un amateur a augmenté de plusieurs gravures provenant d’autres exemplaire découpés au trait.

Aristote

Aristotelis de moribus ad Nicomachum libri decem, nunc primum è graeco et latinius et fidelius. à D. Lambino expressi. Ejusdem D. Lambini in eosdem libros Annotationes

Paris, Jean Foucher, Grand in8. (8), 320 pages foliotées 159. Relié en plein vélin ancien.

Belle édition parisienne de la traduction du grec au latin par Denis Lambin. L'helléniste le plus réputé du XVI ème siècle. Une élégante impression parisienne, ornée de lettres majuscules gravées sur bois, sur vélin d'époque.

Bohier (Nicolas)

Decisiones Burgalensies Nicol. Boerii summa diligentia et eruditione collectae et explicatae

Lyon apud Antonium Vincentium, ibl- (4ff)- 908pp (20pp) in folio plein veau brun foncé, plats ornés d'un médaillon central doré, double encadrement de listels en à froid, dos à 5 gros nerfs. Nombreuses lettrine gravées sur bois in-texte Reliure lyonnaise d'époque

Édition ornée de la belle marque , à la symbolique chargées, du libraire Lyonnais Antoine Vincent; et de sa marque sur dernier feuillet , signée A.V dans le bois , représentant la sainte face présentées par saint Pierre et saint Paul.Nicolas de Bohier 1469-1539 est un jurisconsulte , président à Mortier au parlement de Bordeaux. Cet ouvrage de référence tout aussi bien en droit pénal qu'en droit canon , fut réimprimé jusqu'à la fin du XVIème siècle . Plaisant exemplaire en reliure lyonnaise d'époque, portant les ex-libris manuscrits des anciens possesseurs

Catulle, Tibulle, Properce

Catullus, Tibullus, Propertius

Paris, 1529, In-12, plein veau havane, dos orné de fleurons, triple filet en encadrement des plats, tranches dorées.

Exemplaire aux armes (en partie frottées). Ex-libris. Frontispice gravé et vignettes.

CHARMOLUE (Guillaume)

Grande initiale « B » enluminée extraite d’un graduel monumental (Célestins de Marcoussis ?)

Paris, Circa 1550 Initiale « B » enluminée sur vélin dimension de l'initiale 72 x 68 mm ; dimensions du fragment : 112 x 122 mm. Initiale à l'or bruni discrètement encadré de rouge sur fond bleu avec rehauts blancs, bordure sur fond criblé avec décor de feuilles d'acanthe bleue soulignées de blanc et petits disques à l'or bruni.Au dos une écriture gothique, avec une belle petite lettrine rouge ornementée en l'encre bleue.

Une délicate lettrine extraite d’un graduel monumental de l’ordre des célestins peint par l’enlumineur Guillaume Charmolue. Contrairement à l’immense majorité des peintres enlumineurs Guillaume Charmolue est connu pour avoir réalisé de somptueuses ornementations sur plusieurs manuscrits appartenant à l’ordre des célestins. Plusieurs fois documenté il est même représenté au naturel dans deux manuscrits. L’un à la « Free Library of Philadelphia manuscripts collection » (10072) où son nom est inscrit sur sa manche et à Munich (BSB, clm, 1007) où on voit l’enlumineur représenté à genoux devant Saint Benoit. Dans plusieurs œuvres Charmolue signe son travail, à Munich notamment : folio 185. « Hugus voluminis scriptor F. Guillelmus Charmolue »A une date indéterminé, postérieure à la dissolution de l’ordre mais antérieure à la révolution française ces ouvrages monumentaux, graduels et antiphonaires, furent détruits et parfois dépecés. Les fragments de ces grands manuscrits sont présents de nombreuses bibliothèques tant en Europe qu’aux Etats Unis. Il arrive parfois que certaines lettrines apparaissent au hasard de ventes aux enchères ce qui est le cas ici. L’ordre des célestins qui avaient pour armoiries d’azur à une longue croix entortillée d’une S d’argent et accostée de deux fleurs de lys d’or, avait été anoblie par Philippe Le Bel. Comme le précise Saffroy : « Les célestins poussèrent si loin le désordre et l’immoralité qu’en 1778 on fut contraint de les supprimer ; ils obtinrent plus tard de rentrer dans leur couvents. » Ces miniatures d’une grande fraicheur sont caractéristiques de la maitrise et de la délicatesse dont faisait preuve Charmolue tant dans l’application de l’or à la feuille que dans la réalisation se ces petites marges sur fond criblés qui son tune sorte de signature. Ses oeuvres sont conservées à la Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque de l’arsenal à Paris ; Bsb Munich, Stuttgart, Paul Getty Museum de Malibu, New Yorks Columbia university. Le plus important ensemble de fragments est conservées à la Bayerischen StaatsBibliothek ( Fragment aus Marcoussis, Eingeklebt in handschriften –Heute bsb)

CHARMOLUE (Guillaume)

Grande initiale « E » enluminée extraite d’un graduel monumental (Célestins de Marcoussis ?)

Paris, Circa 1550 Initiale « E » enluminée sur vélin dimension de l'initiale 72 x 68 mm ; dimensions du fragment : 112 x 122 mm. Initiale à l'or bruni discrètement encadré de rouge sur fond bleu avec rehauts blancs, bordure sur fond criblé avec décor de feuilles d'acanthe bleues soulignées de blanc et petits disques à l'or bruni.Au dos une large écriture gothique à l'encre rouge et noire, fragment de lettrine noire avec un fond bleu, musique notée carrée sur portées tracées à l'encre rouge.

Une délicate lettrine extraite d’un graduel monumental de l’ordre des célestins peint par l’enlumineur Guillaume Charmolue. Contrairement à l’immense majorité des peintres enlumineurs Guillaume Charmolue est connu pour avoir réalisé de somptueuses ornementations sur plusieurs manuscrits appartenant à l’ordre des célestins. Plusieurs fois documenté il est même représenté au naturel dans deux manuscrits. L’un à la « Free Library of Philadelphia manuscripts collection » (10072) où son nom est inscrit sur sa manche et à Munich (BSB, clm, 1007) où on voit l’enlumineur représenté à genoux devant Saint Benoit. Dans plusieurs œuvres Charmolue signe son travail, à Munich notamment : folio 185. « Hugus voluminis scriptor F. Guillelmus Charmolue »A une date indéterminé, postérieure à la dissolution de l’ordre mais antérieure à la révolution française ces ouvrages monumentaux, graduels et antiphonaires, furent détruits et parfois dépecés. Les fragments de ces grands manuscrits sont présents de nombreuses bibliothèques tant en Europe qu’aux Etats UnisIl arrive parfois que certaines lettrines apparaissent au hasard de ventes aux enchères ce qui est le cas ici L’ordre des célestins qui avaient pour armoiries d’azur à une longue croix entortillée d’une S d’argent et accostée de deux fleurs de lys d’or, avait été anoblie par Philippe Le Bel. Comme le précise Saffroy : « Les célestins poussèrent si loin le désordre et l’immoralité qu’en 1778 on fut contraint de les supprimer ; ils obtinrent plus tard de rentrer dans leur couvents. » Ces miniatures d’une grande fraicheur sont caractéristiques de la maitrise et de la délicatesse dont faisait preuve Charmolue tant dans l’application de l’or à la feuille que dans la réalisation se ces petites marges sur fond criblés qui son tune sorte de signature. Ses oeuvres sont conservées à la Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque de l’arsenal à Paris ; Bsb Munich, Stuttgart, Paul Getty Museum de Malibu, New Yorks Columbia university. Le plus important ensemble de fragments est conservées à la Bayerischen StaatsBibliothek ( Fragment aus Marcoussis, Eingeklebt in handschriften –Heute bsb)

CHARMOLUE (Guillaume)

Grande initiale « S » enluminée extraite d’un graduel monumental (Célestins de Marcoussis ?)

Paris, Circa 1550 Initiale « S » enluminée sur vélin dimension de l'initiale 72 x 68 mm ; dimensions du fragment : 112 x 122 mm. Initiale à l'or bruni discrètement encadré de rouge sur fond bleu avec rehauts blancs, bordure sur fond criblé avec décor de feuilles d'acanthe violines et vieux rose soulignées de blanc et petits disques à l'or bruni.Musique notée carrée sur portées tracées à l'encre rouge sous la lettrine. Au dos une large écriture gothique, à l'encre noire.

Une délicate lettrine extraite d’un graduel monumental de l’ordre des célestins peint par l’enlumineur Guillaume Charmolue. Contrairement à l’immense majorité des peintres enlumineurs Guillaume Charmolue est connu pour avoir réalisé de somptueuses ornementations sur plusieurs manuscrits appartenant à l’ordre des célestins. Plusieurs fois documenté il est même représenté au naturel dans deux manuscrits. L’un à la « Free Library of Philadelphia manuscripts collection » (10072) où son nom est inscrit sur sa manche et à Munich (BSB, clm, 1007) où on voit l’enlumineur représenté à genoux devant Saint Benoit. Dans plusieurs œuvres Charmolue signe son travail, à Munich notamment : folio 185. « Hugus voluminis scriptor F. Guillelmus Charmolue »A une date indéterminé, postérieure à la dissolution de l’ordre mais antérieure à la révolution française ces ouvrages monumentaux, graduels et antiphonaires, furent détruits et parfois dépecés. Les fragments de ces grands manuscrits sont présents de nombreuses bibliothèques tant en Europe qu’aux Etats UnisIl arrive parfois que certaines lettrines apparaissent au hasard de ventes aux enchères ce qui est le cas ici L’ordre des célestins qui avaient pour armoiries d’azur à une longue croix entortillée d’une S d’argent et accostée de deux fleurs de lys d’or, avait été anoblie par Philippe Le Bel. Comme le précise Saffroy : « Les célestins poussèrent si loin le désordre et l’immoralité qu’en 1778 on fut contraint de les supprimer ; ils obtinrent plus tard de rentrer dans leur couvents. » Ces miniatures d’une grande fraicheur sont caractéristiques de la maitrise et de la délicatesse dont faisait preuve Charmolue tant dans l’application de l’or à la feuille que dans la réalisation se ces petites marges sur fond criblés qui son tune sorte de signature. Ses oeuvres sont conservées à la Bibliothèque nationale de France, Bibliothèque de l’arsenal à Paris ; Bsb Munich, Stuttgart, Paul Getty Museum de Malibu, New Yorks Columbia university. Le plus important ensemble de fragments est conservées à la Bayerischen StaatsBibliothek ( Fragment aus Marcoussis, Eingeklebt in handschriften –Heute bsb)

DES CAURRES (Jean)

ŒUVRES MORALES ET DIVERSIFIEES EN HISTOIRES, PLEINES DE BEAUX EXEMPLES, enrichies d’enseignements vertueux & embellies de plusieurs sentences & discours. Le tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins...

PARIS, Guillaume de La NOUË, 1584., Un fort volume, in-8 (180 x 115 mm), de (12) ff., 654 ff., (1) p., (10) ff., Reliure en plein veau fauve, dos muet à quatre nerfs orné au petit fer, plats frappés d’un médaillon central et d’un triple listel en à froid, fleurons dorés en angles, tranches jaspées. Reliure dont le dos a été restauré à l’imitation de l’ancien et plats d’origine conservés. Portait gravé de l’auteur. Illustré de trois étranges bois hors texte : « Figure de la création du monde », « Figure de titubation du firmament », Figure des saisons et Aages du monde ».

Un imposant volume aussi étrange que rare traitant de tout les sujets en rapport à l’occulte (démons, magie, phénomènes étranges et surnaturels, astronomie, légendes extraordinaires) le tout accompagné de curieuses remarques les usages de la vie commune « s’il faut philosopher à table avec preuve que l’œil est messager d’amour », « du combat en camps clos », « de la salamandre », « de la beauté », « que la barbe est la principale marque de l’homme », « l’Histoire admirable d’une jeune fille du costé de la quelle on tira un cousteau », « des bordeaux et de la bordellerie et paillardise qui jadis ont testé au Tabernacle et au Temple d’Israel » … Caillet, 3027 signale ce livre comme “Ouvrage très curieux et peu connu”.rovenant de la bibliothèque d’ Eric Gruaz.

DOLET (Etienne).

PHRASES ET FORMULAE LINGUAE LATINAE ELEGANTIORES.

Strasbourg, Josias Rihel, (4),187,(1 bl),(4), 96 ff In-8 en plein velin rigide exceptionnelle reliure calligraphiée au nom de son propriétaire Paul Raffer 1594.Troisième édition strasbourgeoise non citée par Brunet, préfacée de Jean Sturm (1507-1589),fondateur de l’université de Strasbourg. La seconde partie, avec son propre titre intituléConnubium ad verbiorum est due à Hubert Sussanna. Plusieurs pages roussies dues à laqualité du papier utilisé, cernes épars, salissures sur les plats. (USTC 683991).

Etienne Dolet, imprimeur, humaniste et écrivain, fut condamné à avoir la langue arrachée et à être brulé vif au milieu de ses livres. L’exécution eut lieu le 15 aout 1546, Place Maubert, ayant fait amende honorable , il n’eut finalement pas la langue coupée. Cette même année 1546, quatre libraires furent brulés au même emplacement. Etienne Dolet défendait la langue française et en particulier la traduction en « langue vulgaire » de la Bible, ce qui fut un des des raisons de son supplice .Toute les éditions du XVIe siècle d’Etienne Dolet sont rares.

FICINO (Marsilio) [Marcil Ficin] 1433-1499

Sopra lo amore o ver' Convito di Platone.

In Firenze: per Néri Dortelata, 1544. 1544 (38pp) ; 251 pp, (45pp)In-8 en plein vélin moderne, dos rond, piece de titre maroquin brun, tranches mouchetées rouges. Quelques taches marginales dans le texte ainsi que sur le dernier feuillet Marque typographique en bois répété sur la page de titre et sur le verso du dernier feuillet.Première édition italienne des commentaires de Marcil Ficin sur le banquet de Platon, sorti des presses de Cosimo Bartoli, sous le pseudonyme de « Dortelata »Est une des figures marquantes de la Renaisienne italienne, il dirigeât l’académie platonicienne de Florence fondé par Cosme de Médicis et fut le maitre de Jean Pic de la Mirandole, d’Ange Politien. Cette traduction commentée de Platon fut à l’origine d’une nouvelle école de pensée le néo- platonisme médicéen. Il s’efforçât de dresses des ponts entre le christianisme et le platonisme, supposant de fait à l’Aristotélisme, pensée dominante de l’époque. Cet ouvrage « De l’amour ou commentaire sur le Banquet de Platon » fut entreprit en 1468 mais traduit en langue vernaculaire, en Italien, qu’en 1544. Rare.

GOLTZIUS (Hubert)

Les Images presque de tous les empereurs depuis C. Julius Caesar jusques à Charles V et Ferdinandus son frère, pourtraites au vif, prinses des médailles anciennes.

Par Hubert Goltz de Wirtzburg, paintre, Anvers 1561Au colophon : Anvers, Hubert Goltz, de l’Imprimerie de Gilles Coppenius de Diest,1559 In folio, veau brun estampé à froid sur ais de bois, jeux de filets et de roulettes en encadrement dessinant un rectangle central, armoiries dorées au centre du premier plat de Antoine de Roore abbé de l’Abbaye Saint Frappé, médaillon sur le second plat (armes de l’abbaye), traces de fermoirs, dos à nerfs. Reliure de l’époque.Complet (le feuillet final Gg4 blanc a été remplacé par le portrait de l’abbé de Antoine de Roore). Quelques rousseurs et mouillures en début et fin de volume Galerie de ver restaurée aux 8 derniers feuillets ; trous de vers sur l’ensemble du volume. Reliure frottée, quelques restaurations.

Première édition en français de cette spectaculaire publication, due au pinceau et au burin de Hubert Goltzius (1526-1583) qui à cette occasion inventa un procédé permettant de rendre en sépia une galerie de portraits des empereurs romains depuis Jules César jusqu’à Charles Quint. L’ouvrage s’ouvre sur un superbe cartouche renaissance en couleurs, chaque portrait pleine page imprimé sur le recto de chaque feuillet est surmonté d’une devise en caractères romains et d’une légende lapidaire sur le destin du personnage dépeint. Au verso de l’estampe se trouve une biographie de l’empereur. Un livre innovant dans son propos liminaire Goltzius explique le propos de son ouvrage : Donner vie aux « Princes, gouverneurs et empereurs » de l’empire Romain d’après les seuls documents dignes de foi – Les monnaies et médailles – préférant lorsque celles ci sont absentes, laisser un blanc plutôt que de combler comme il est de coutume la lacune par un portrait imaginaire. Pour ce faire Goltzius a inventé ce procédé nouveau afin de donner à chaque visage le plus de vie possible. Remarquable exemplaire aux armes d’Antoine de Roore, Abbe de l’Abbaye Saint Frappé sur le plat supérieur de son écu à trois fleurs de rose surmontées de ses attributs d’évêque et sur le plat inférieur des armes de l’Abbaye : Saint-Martin à cheval partageant son manteau.

Joubert (Laurent)

Seconde partie des erreurs populaires et propos vulgaires, touchant la Médecine & le régime de santé, réfuté ou expliqué par M. Laur. Joubert, Conseiher & Médecin ordinaire du Roy & du Roy de Navarre, premier docteur regeant,

A Paris, Pour Lucas Breyer, tenant la boutique au segond pillier de la grand’ salle du Palais, 1580., (27) ff, portrait gravé, 173 pp, (2) ff. In-8 en demi veau glacé bleu nuit daté en queue 1580

Un ouvrage de vulgarisation qui combat les préjugés et superstitions populaires liés à la science et à la médecine modernes. Le chap. XXII a par exemple pour titre : "Contre ceus qui iuget de la suffisance des medecins par le succes, qui et deu souuan à l'heur, plus qu'au sauoir". L'auteur liste également toute une série d' "erreurs populaires et propos vulgaires" qui ne manqueront pas d'amuser, citons notamment : "293. Pourquoy les fames s'anuyret mal aisemant, & les viehars facilemant.", ou encore "307. Et il vray, que la tristesse ampeche les fames de conceuoir ?"Le livre est écrit selon une très expérimentale (et curieuse) réforme de l'orthographe qui simplifie l'écriture.Cet exemplaire provient de la bibliothèque de Raspail, dont il porte le timbre humide sur la page de titre, ce qui est une rencontre signifiante compte-tenu des travaux de Raspail lui-même ; il publie notamment en 1845 son "Manuel de Santé à l'intention des milieux populaires".Un livre fort rare et fort curieux.

LANGLOIS Pierre [exlibris Jacques LACAN.]

Discours des hiéroglyphes ægyptiens, emblèmes, devises et armoiries Avec plusieurs interprétations des songes et prodiges.

Paris, Abel l'Angelier, 1584, [Précieux exemplaire de Jacques LACAN. Un des traités les plus ancien sur les hiéroglyphes donnant l’interprétation des songes et significations de rêves énigmatiques.] (4ff) ; 1-19ff ; (2ff) ; 20-112ff 2 parties en un volume in-4 en couverture d’attente avec le titre manuscrit de la main de Lacan sur le plat supérieur.

Pierre Langlois de Belestat ami et admirateur de Ronsard s’intéresse aux hiéroglyphes égyptiens, « car les égyptiens désireux de sauvegarder les secrets des mystères mettaient à la porte de leur temple des Sphinx voulant dire que toute théologie contient une parole énigmatique des secrets de sapience. »La signification des hiéroglyphes peut s’appliquer aux devises et aux rêves : « Ne voit-on pas encore sur toutes les entrées des temples que nos bons pères ont représentés une grande verge que tient un grand Saint Christophe (…). Ce qui peut être hiéroglyphiquement interprété qui est que : si nous voulons retrouver la parfaite sapience (…) il nous convient diligemment étudier pour que nous surmontions les rivières, c’est-à-dire certains mouvements et voluptueuses affections de l’esprit et par cette grande verge – le grand bâton de Saint Christophe – nous entendons la science sans laquelle il ne faut pas passer outre. »Pierre Langlois était médecin, cet ouvrage est extrêmement rare.En 1957 Jacques Lacan, s’exprime sur le sens du langage :« Voyez les hiéroglyphes égyptiens : tant qu’on a cherché quel était le sens direct des vautours, des poulets, de bons hommes, debout, assis, l’écriture est demeurée indéchiffrable. C’est qu’à lui tout seul, le signe vautour ne veut rien dire, il ne trouve sa valeur signifiante que pris dans l’ensemble du système auquel il appartient (…). Le psychanalyste n’est pas un explorateur de continents inconnus ou de grands fonds, c’est un linguiste : il apprend à déchiffrer l’écriture qui est là, sous ses yeux, offerte au regard de tous. Mais qui demeure indéchiffrable tant qu’on ne connaît pas les lois, la clef. »Rare et important ouvrage sur le monde des rêves et la symbolique des signes (1583 !) ayant appartenu au maître incontesté de l’interprétation du sens, des mots et des signes.Provenance : Jacques Lacan

Lodovico Dolce

Dialogo della institution elle donne di Messer Lodovico Dolce. Da lui medesimo nvovamente ricorretto, et ampliato.

In Venegia Appreso Gabriel Giolito de Ferrari 84pp (3) Agréable exemplaire In 8 relié en vélin à l’imitation de l’ancien, traces d’annotations. Très belle marque d’imprimeur sur la page de titre et en fin d’ouvrage avec la devise de l’imprimeur vénitien «De la mia morte, eterna, vita io vivo. Semper eadem»«de ma mort, éternelle, la vie que je vis. Toujours le même»

Ce poète et libérateur vénitien est une parfaite illustration de la littérature italienne de la renaissance. Écrivain prolifique il laissa 71 ouvrages dan les genres les plus divers, histoire, grammaire, philosophie poésie. le livre écrit dans une délicate italique est orné de charmantes initiales historiée : faune poursuivant des naïades, amoureux au bain, musiciens etc. Dolce propose une réflexion sur l’éducation des femmes présentée sou s la forme d’un dialogue entre l’homme «Flaminio» qui expose sa théorie sur l’éducation es femmes à «Dorothea» une veuve.Le Dolce s’appuie sur le traité espagnole de Louis Vivés qui s’appelle De institutions Foeminae Christianae (1523). Bien que rigoureux et normatif Dolce s’oppose à Vivés et stipule que les femmes peuvent avoir accès à la littérature vernaculaire.L’idéal féminin que propose Dolce s’adresse aux trois états de la femme : La vierge la femme mariée, et la veuve et reflète les préoccupations du siècle après le concile de 30. Il s’agit bien d’une avancée par rapport au très autre traité se Louis Vives que propose Ludovico Dolce.

(Lodovico Dolce)

Rime Di M. Giacopo Sannazaro. Novamente Corrrette et reviste per messer Lodovico Dolce. 1560 ___Suivi de Rime Di M. Lodovico Ariosto . Satire del Medesimo con i Suoi argomenti di nuovo riudute & emedate, per M. Lodovico Dolce. 1558

In Venegia apresso Gabriel Giolito de Ferrari, 1558, 1560 1558, 1560 48ff ; 55ff Deux ouvrages reliés en un volume In 12 en plein vélin de l’époque. Belle impression en italique sortie des presses de Gabriel Giolito de Ferrari Ludovico Dolce 1508-1568, est un des auteurs les plus prolifique de la république de Venise, ses études publications et traductions embrassent un vaste domaine. Son édition de Dante en 1555 fit date. Dans la centaine d’œuvres qu’on lui donne, on relève 29 ouvrages d’histoires, 25 œuvres de traductions ou d’adaptations littéraires, 24 publications de type ésotérique, 5 traités de philosophie et 19 œuvres théâtrales. Toutes tirées à petit nombre par son éditeur Ferrari, dans une élégante police de caractère italique. Belle et rare réunion de deux textes introuvables.

MANDAGOTUS

Electionum praxim : et formas. xxv. instrumentorum ea in re necessarioru[m] ante oculos pone[n]s. Anno tatiunculis non paucis ad glosas adjectis.

Godefri di de Marnef, in vico divi Jacobi ad signu Pellicani, XXV dec. 1506, (1bl), (8) (titre, tabula capitulorum, tabula quotationum), LXXX ff. In-8, en demi-basane verte XIXe, dos plat orné d'un décor romantique d'arabesques en à froid.Feuillets e1 et g8 manquants.

Un séduisant exemplaire de cet important texte de droit canon. Le cardinal Guillaume de Mandagot fut au centre de la sombre affaire qui entoura l'élection du Pape Jean XXII, alors considéré comme le cardinal le plus digne d'accéder au trône papal afin de mener une lutte acharnée contre le simonisme et le népotisme ; son élection échoua.Elégante typographie des presses d'Estienne, exemplaire annoté d'une écriture humanistique par un érudit de l'époque.

MANTUAN (Baptiste).

Baptista Mantuanus, Carmellitta. Ter — AD MORTALIUM OBLECTATIO NEM. AUCTORIS EFFIGIEM. Huic Divino Operi : Ste Phanus Basignanas Gorgonius : Carmelita; Theologus : Ponendam curavit.

Impressum in Floretissima Lugdunensi Ciutate, Stephani de Basignana, in officina Bernard Lescuyer,Lyon, Juin 1516. 1516 In 12 en plein vélin souple.Complet de ses deux parties et agrémenté de courts textes complémentaires. Titre imprimé en rouge et noir illustré du portrait de Baptiste Mantouan, magnifique typographie en italique. Collation : Première partie : 126ffLa fin de la première partie où se trouve le colophon, est ornée des armes du cardinal de Gonzague.____Seconde partie de 101ff composé de : - La seconde partie est composée d’une vie de Saint Blaise de 24ff se terminant par un feuillet blanc - Suivi de, « Niculaus Tolentinus : Fretare Baotistae Mantuani Carmelitae Theologi : Nicolaus Tolentinus ad ioannem tolen Tinatem equitem aura tum » en trois livres, 35ff, 1 bl, - Suivi de : « Bellum Benetum (…) de Bello Veneto anni 1509 »15ff- Suivi de : « Ad in subres ( …) 10 ff- Se terminant par divers textes et lettres 15ffLa seconde partie offre une particularité, car elle est composée de trois livret autonome formant un second volume, sans page de titre général ni colophon. ___

Exceptionnelle réunion sortie des presses de Stéphane de Basignana en l’officine de Bernard Lescuyer en juin 1516 Stephane de Basignana, un moine carmélite et typographe de renom a imprimé deux ouvrages, un livre d’heure et pour Bernard Lescuyer les œuvres de Mantuan, général de son ordre. Cet exemplaire est complet de sa très rare seconde partie, souvent manquante dans les autres ouvrages référencé, car pouvant être vendu séparément. Brun signale que Stephane de Basignana est l’un des premiers a avoir utilisé le portrait de l’auteur dans l’illustration d’un livres (Brun, p. 253).La typographie utilise le caractère italique et rivalise d’élégance avec les plus belles productions de la renaissance italienne.

Obsequent (jules)

Des Prodiges. Plus Trois Livres de Polydore Vergile sur la mesme matière. Traduis de latin en françois par George de la Bouthiere Autunois

Lyon, Jan De Tournes 1555, (8), 296 p., (6) In-8 en demi veau blond (reliure du XIXè s. signée David). L’exemplaire a été rogné un peu court en tête.

Illustré de 51 petits bois, attribués à Bernard Salomon, dont 45 dans Obsequent, et 6 dans Polydore. Grandes lettrines gravées sur bois, et ornements typographiques en tête et fin de chapitres. Première édition de la traduction de la Bouthière. Ce texte parut pour la première fois en 1508, à la suite des Plinii epistolae. "Très belle édition bien supérieure comme exécution à celle italienne donnée par de Tournes en 1554" (Cartier).

Papon (Jean)

Trias judiciel du second notaire de jean Papon, conseillé du Roy et Lieutenant général au baillage de Forestz. Seconde édition reveue et augmentee par l"autheur

A lyon par jean de Tournes imprimeur du Roy, 1 bl- (12 ff , titre gravé , epistre portrait gravé sur cuivre et prologue) -755 pp - ( 19ff table et répertoire) 2 bl in folio, plein veau miel, dos à 5 nerfs pièce de titre listel en encadrement des plats, quelques éraflures et défauts

Belle édition en Français, la seconde, augmentée par l'auteur. Titre placé dans un encadrement renaissance gravé sur bois, et beau portrait de l'auteur gravé sur cuivre dans la préface. Un ouvrage fondamental concernant le droit ancien divisé en douze livres donnant la structure de l'ordre judiciaire et les protocoles de chaque acte juridique. Le livre VII est particulièrement intéressant car il détaille les crimes publiques et graves dont le crime de maléfice, supplice du crime de lèse-majesté, crime de parricide, de faux, de rapt, de plagiaire. A cette table l'auteur a adjoint une importante table des matières par termes, classés en ordre alphabétique : "mendiant, mendier, horrible estat de mendier, mendiant malheureux, séquestre, sépulture, abus des curés qui vendent les sépultures".

PARADIN, Claude (1510-1590)

Devises heroïques, Par M. Claude Paradin Chanoine de Beaujeu.

Jean de Tournes & Guillaume Gazeau, Lyon, 1557, 261pp, Illustré de 182 emblèmes gravées avec textes en Latin: 104 gravures de la 1re édition, 8 gravures refaites et 70 nouvelles, attribué à Salomon Bernard. In-8 plein maroquin bleu nuit, plats richement encadrés d'un triple listel et dentelle doré, dos à cinq nerfs orné, riche roulette et filets dorés intérieurs, tranches dorées sur marbrures (Trautz Bauzonnet)Aux armes non identifié ("A TOUT" premier marquis de france)

Seconde édition augmenté des devises héroïques de Paradin, sorti des presses de Jean de Tournes en 1557. Le Paradin est un des plus beaux livres d'emblème publié au XVIe siècle. D'une esthétique délicate éminemment renaissance cette édition latine et française donne dans une belle italique la signification cachée des devises et des illustrations. Cet ouvrage rencontra immédiatement un grand succès et fut réimprimé jusqu'au XVIIe siècle. bel exemplaire dans un plein maroquin bleu nuit, signé de, a été truffé de plusieurs bois gravés du début du XVIe siècle, mais malheureusement abondemment annoté au stylo bille de couleur par un érudit latiniste et manifestement peu bibliophile.

Pierre de Wallon CAPPELLE, Lensaeo JOANNE, Cornelius LOOS

Declaratio caussarum (...) ; (suivit de) De unica religione studio catholicorum principum (...) ; (suivit de) Urbis et orbis defensio qua de abominabili crimine (…) ; (suivit de) Duellum fidei et rationis : si in evcharistiae Sacramento (...).

Coloniae (Cologne), Moguntiae (Mayence) 1579-1582, Pierre de Wallon Cappelle : Declaratio caussarum, ob quas belgium gravissimis praemitur calamitatibus, cum demonstratione remedii adversus easdem efficacissimi auctore V. P. F. Petro a S. Audomaro,... Un volume in 12 en plein veau estampé à froid, orné d’un marli de personnages représentés de profil dans des médaillons en encadrement d’un motif de feuillages stylisés, traces de fermoirs, dos à quatre nerfs portant les titres des différents textes inscrits à la plume dans les caissons, tranches rougies, une déchirure longitudinale dans la partie supérieure du dos.

Exlibris manuscrit : "Ex librorum thesorum xisti agricolae alias Berverhein spalatini. Actum spaltae a virginii partus". 1581Sixt Agricola à publié en 1584 « Ingolstadt » le récit d’un spectaculaire cas de possession d’une femme nommée Appolonie qui sous l’emprise du diable se nourrissait de boue et se désaltérait dans une marre en prétendant se repaître des meilleurs mets. Une provenance surprenante lorsque l’on constate de ce recueil qu’il contient deux textes de Cornelius de Loos qui fut le premier ecclésiastique à dénoncer officiellement la chasse aux sorcières. Cornelius de Loos (1546 – 1595) professeur de théologie, premier clerc catholique à dénoncer le procès du bûcher des sorcières c’est en 1585 que De Loos put assister à trêves à plusieurs procès en sorcellerie, en 1592, il décida de publier un placet « De vera et faussia magia » (de la vrai et fausse magie) dans lequel il dénonçait la sauvagerie et l’iniquité de ces pratiques. Arrêté avant même la publication de son ouvrage, il fut emprisonner et dut se rétracter publiquement. Particulièrement visé par le prédicateur Del Rio, il passât le reste de sa vie victime de ses persécutions. Il décéda en 1595 de la peste ce qui fit dire à Del Rio « que son plus vif regret était de n’avoir pas pu le faire brûler vif ». Le manuscrit de l’extraordinaire dénonciation de De Loos que l’on croyait définitivement perdu fut retrouvé et publiée au XIXe siècle. Il y dénonce avec vigueur la validation de superstitions absurdes et la nature des aveux obtenus sous la torture. À la lecture de ce texte, on s’aperçoit qu’à la fin du XVIe siècle certains esprits éclairés avaient parfaitement saisi la cruelle absurdité de la chasse aux sorcières.collation : (8ff); 299pp (1bl) ; 110pp (1ff) ; (128ff non paginé) ; (128ff non paginé) Pierre de Wallon CAPPELLE, Declaratio caussarum ob quas Belgium; gravissimis praemitur calamitatibus (...) ;Coloniae (Cologne), 1582299ppSuivit de : Lensaeo JOANNE, De unica religione studio catholicorum principum in republica conservanda ; Coloniae Agrippinas, Godefridum Kempensem, 1579110pp (1ff) Suivit de: Cornelius LOOS, Urbis et orbis defensio qua de abominabili crimine (…) ; Moguntiae (Mayence), Apud Casparum Behem, 1581(128ff non paginé) Suivit de : Cornelius LOOS,Duellum fidei et rationis : si in evcharistiae Sacramento, vere sit corpus christi editum adversus sex paradoxa, quibus de bestilissima idolatria, christianos catholicos falso insimulate,et calomniose traducitr christianos franken apostataMoguntiae (Mayence) Apud Casparum Behem, 1581(128ff non paginé)

Pétrarque (François)

Il Petrarca — Riveduto, et corretto et di bellissime figure ornato

In Venegia, appresso Gio. Griphio, 1565 1565 152ff ; (tables : 7ff.n.c) ; 1 ff blanc portant la marque de GriffeLa page de titre porte la date de 1565 et l’achevé d’imprimé « in fine » celle de 1564In 12 étroit en plein veau brun, dos a trois nerfs orné de fleurons, caissons ornés de motifs géométriques en à froid, et plats supérieur et inferieur encadrés d’un triple listel en à froid, lacets de soie.Exemplaire relié dans une très agréable reliure pastiche à lacets. ___

Belle marque de Griffe illustré d’un beau griffon gravé sur bois en page de titre, et au verso un bois gravé représentant Pétrarque et Laura dans un encadrement en forme de cœur orné d’angelots. Les sonnets et chants de Pétrarque occupent les 122 premiers feuillets et sont suivis des Triomphes de Pétrarque. Chaque triomphe est précédé par une gravure sur bois.

Reineri Reineccii de Stenheim

Histoire de la guerre Sainte. Chronicon hierosolymenanum id est de bello sacro historia, exposita libris XII

Helmstät, sur les presses de Jakob Lucius, 268 folios

Exemplaire de choix dans une magnifique reliure en plein maroquin olive. Dos plat orné de 5 fleurs de lys frappées à l'or dans les compartiments séparées par un double listel frappé à l'or. Doré sur tranches. Petit manque de trois centimètres sur la chasse supérieure du premier plat. Un léger défaut e coiffe supérieure sans manque. Très bel exemplaire.

Régnier de La Planche, Louis (1530 - 1580?)

Histoire de l'estat de France, tant de la république que de la religion, sous le règne de François II [par Louis Régnier, sieur de La Planche]

Sl, 1576 In-8° , 765 pp, (index 17ff), plein vélin à recouvrements, titre manuscrit au dos, traces de lacets, tranches vertes et noircies. Traces de brulures (?) sur le plat inférieur. Belle patineBel ouvrage dans un vélin à recouvrement d’époque de cette rare édition

Régnier de La Planche, Louis (1530 - 1580?) capitaine et historien français, il fut partie prenante dans de nombreux évènement militaires, dont celui de la conjuration d’Amboise : appelé à la cours de Catherine de Médicis il répondit avec une telle franchise à ses questions (notamment sur la nécessité d’éloigner le Duc de Guise) qu’il fut sur le champs arrêté. Libéré après l’intervention du maréchal de Montmorency il fut de nombreuse fois mandée pour conduire des négociations difficiles. Considéré par ses paires pour son esprit droit et honnête il reçut des éloges de De Thou, de La Popelinière, et de Tabaroud, qui dit de lui « il est croyable sur les faits parce qu’il était très honnête homme et qu’il été lui-même employé dans les affaires dont il parle. »« Son histoire de l’état de France imprimé en 1576 est d’après Haag « la meilleure que nous possédions sur ce reigne (L) renferme un grand nombre de pièces intéressantes, d’actes authentiques, d’analyses des écrits publiés par les deux partis ; le style en est clair animé et si correcte, que pas une expression, pour ainsi dire, n’en a vieilli. »Bel exemplaire dans un vélin à recouvrement d’époque de ce très rare texte sur l’histoire de France, écrit par un témoin de son temps.

TERENCE

IL TERENTIO LATINO Comentatio in Lingua Toscana, e ridotto ˆ la sua vera latinitˆ, à i Generosi, e Manganimi Signori Don Francesco, e Don Giovanni Medici, da Giovanni Fabrini da Fighine Fiorentino.

Giovambatista, Sessa Fratelli, Venezia, M D LVI (1556), pp. (8), 438; ff. 33, (1), 60. In-4 plein veau brun, docs à cinq nerfs ornés de fleurons, pièce de titre, au centre de chaque plats figure une belle armoierie frappée, Ex-libris armorié en pleine page en faux titre. Exemplaire légèrement passé (page de titre restaurée) Texte latin glosé en langue toscane, dans une mise en page intéressante.Reliure d'époque armorié aux armes de Bouthillier Bretagne XVIIe, écartelé aux armes de Bouttilliers 1; au 2 Le bouteiller et 3 de Bretagne et au 4 à la croix de gueule.Ex-librils armorié en faux titre aux armes de Bouthiller de Chavigny d'azure à trois fusées d'or, rangées en face. Il s'agit de Léon Bouthillier qui fut le grand trésorier des ordres du roi, ministre d'état (1608-1652)

Térence (190 - 159 av. J.-C.), est un poète comique latin, auteur de six pièces il influencera le théâtre européen de l'Antiquité aux Temps modernes.

WIERIX Johan (1549-1615) D'après BUONARROTI Michelangelo (dit MICHEL-ANGE)

Le Jugement dernier

Fin XVIe siècle Belle épreuve légèrement jaunie, coupée au sujet avec des accidents restaurés au verso, petit manque. 31 x 22,8cm. Filigrane à la crosse la Bâle dans monogramme utilisé au XVIe siècle de 1520 à 1606, Gaudriault, Filigranes (…) p119 N° 488. Avant la signature te l’inscription sur la dalle. Portrait médaillon représentant Michel-Ange, le visage tourné vers la gauche, mention « MICHAEL ANGELUS BONAROTUS PATRICIUS FLORENT AN ANGENS LXXIII »C’est surtout par la gravure, permettant d’avoir une vue d’ensemble du jugement dernier, que la fresque de Michel-Ange obtint une reconnaissance universelle. Ce qui explique la prolifération des copies tout au long du XVIe et XVIIe siècle de cette œuvre majeure. Bel exemplaire ne tirage du XVIe siècle avant la lettre et d’un très bel encrage.