7 résultats

Deux fragments de tapisserie copte (IVe-Ve siècle)

Deux fragments de tapisserie copte (toile de lin et laine), IVe-Ve siècle de notre ère.Dimension à vue : 10 x 7 cm.Représentant deux personnages à la gestuelle expressive, sur un fond rouge, les cheveux teints en noir, ayant le cou enserré par un serpent de couleur verte.La scène est encadrée d'un listel à motif de vagues.

Une rare représentation de Jason et Médée entourés du serpent gardien de la toison d’or.Ces intéressants fragments sont à rapprocher du médaillon tissé qui se trouve dans les collections du musée de Cluny (cote : CL 22913), lin et laine, diamètre de 7 cm, reproduit in Guide du Musée national du Moyen Age, Termes de Cluny (éd. Réunion des Musées nationaux, Paris, 1993, p. 160 n°195).Le musée de Cluny signale la rareté de ce thème.

Miniature , Bologne XIVe siècle

Miniature italienne sur vélin, XIVe siècleBelle et fraîche miniature (à vue : 7 x 7 cm) extraite d’un antiphonaire italien. Italie du Nord, dernier tiers du XIVe siècle. Le personnage se situe dans une grande initiale très abondamment rehaussée d’or à la feuille. Belle composition, dans un parfait état de conservation.

Miniature italienne sur vélin, début du XVe siècle

Miniature italienne sur fond d’or à la feuille représentant un ange musicien (7 x 6 cm).Une composition originale et expressive qui, bien que légèrement passée, conserve beaucoup de charme.

Miniature italienne sur vélin, XIVe siècle

Belle et fraîche miniature (à vue : 7 x 7 cm) extraite d’un antiphonaire italien. Italie du Nord, dernier tiers du XIVe siècle.Le personnage se situe dans une grande initiale très abondamment rehaussée d’or à la feuille.Belle composition, dans un parfait état de conservation.

Miniature sur vélin, début du XVe siècle : la Pentecôte

Miniature sur vélin extraite d’un antiphonaire français (7 x 6,5 cm), lettre D représentant l’Esprit Saint sous forme d’une colombe descendant sur les apôtres et la vierge Marie, sur un fond pourpre chargé de rinceaux d’or.Quelques traces d’usure dues aux baisers de dévotion.

[STATUAIRE] Statue de saint évêque, France du nord, circa 1500

Traces de polychromie ancienne, usure et frottements.Une belle statue Renaissance animée d’un intéressant mouvement de drapé et d’une belle autorité de trait de ce saint évêque qui devait à l’origine posséder un attribut déposé à ses pieds.

Statue de saint évêque, France du nord, circa 1500.

JACOBUS MATHEY dit Jacquet Maci

Grande majuscule « F » ornée

Première moitié du XIVe siècle 1851 Lettre ornée sur vélin (18,5x16,5 cm) extraite d’une page d’antiphonaire ou graduel, musique notée sur une portée à 4 lignes. Grande initiale F (17,3x10,5 cm) décorée aux gouaches et à l’encre à motifs abstraits bleus et vermillons pour la hampe et à l’encre vermillon verte et bleue pour les motifs ornementaux couvrant l’espace intérieur et les prolongation marginales.

Initiale ornée par l’enlumineur ornemaniste Jacobus Mathey / Jacquet Maci. L’identité de cet artiste a été établit par Mr François Avril à la suite d’un travail comparatif de trois manuscrits caractèristiques du style du peintre : Le Missel de la Saint Chapelle conservé à la Bibliothèque municipale de Lyon ; Un épistolier (MS.YATES. THOMSON 34) du British Museum, et un important Evangéliaire (MS 161) de la Bibliotheque de l’Arselal. Cf F. Avril « Trois manuscrits de l’entourage de Jean Pucelle », Revue de l’art n°9, 1970, p 37 – 48. D’une habileté de plume exceptionnelle et d’une minutie caractéristique, l’art de Jacobus Mathey s’exprime par un foisonnement de filigranes disposés en volutes, tracés d’une fine plume à l’encre vermillon créant un effet de tourbillons relevés de petits cercles à l’encre verte. Le centre de la lettre étant occupée par une petite rosace dessinée à l’encre bleue. Ce motif central est une sorte de signature de l’artiste qui utilise parfois un aigle héraldique ou comme c’est le cas ici, une figure géométrique ayant pour but d’attirer l’œil au centre de la composition. Ce style poussant l’art de la plume jusqu’à l’envahissement est une marque de fabrique de l’artiste. L’identité de Jacquet Maci nous est connue par une mention se trouvant dans la bible de Billyng , enluminée par Jean Pucelle, datée de 1328 (BNF ; Latin 1135) : « Jehan Pucelle, Anciau de Sens, Jacquet Maci, ils ont enluminé ce livre ci. Ceste lingne de vermillon que vees fu ecriste en lan mcccxxvii, en un jeudi darrenier jour davril veille de mai V°5 die » La place qu’occupe Jacquet Maci auprès du peintre Jean Pucelle indique l’importance accordée au travail de plume de l’artiste ornemaniste. François Avril a pu de manière définitive établir que les enlumineurs Jacquet Maci et Jacobus Mathey sont la même et unique personne. Dans une importante communication publiée en 1971 dans le bulletin monumentale tome 129 n°4 année 1971 p249-264 : « Un enlumineur ornemaniste parisien de la première moitié du XIVe siècle : Jacobus Mathey, Jaquet Maci ».Cet article a établit par là le statut de l’artiste ornemaniste dans la hiérarchie des intervenants dans la confection de manuscrits précieux. C’est à dire un statut d’égale importance à celui des peintres en manuscrit. Jacobus Mathey est à ce titre avec Jean Pucelle à qui il a été plusieurs fois associé, l’un des acteurs majeur du renouveau de l’art de l’enluminure de la première moitié du XIVe siècle.