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Tableau de la Croix, représenté dans les cérémonies de la sainte Messe

Paris, Mazot, 1653, In-8, en reliure anglaise ancienne maroquin vieux rouge, sur les plats 4 encadrements composés de trois filets dorés avec des fleurons aux angles, dos à 5 nerfs orné de motifs dorés, tranches dorées

Ouvrage entièrement illustré et gravé (37 + 12 feuillets, incomplet des quatre premiers de titres et de dédicace). Jeanne Duportal y voit "l'une des trois publications importantes dont les gravures sont, à des points de vue divers, révélatrices des tendances caractéristiques de l'illustration religieuse en France à cette date" et présentant "trop de particularités intéressantes pour ne pas être étudiée". trente-cinq gravures en verso offrant des images d'officiants ont été attribuées à Jean Colin ou Collin. Celles qui leur font vis-à-vis et jusqu'à la fin présentent des psaumes et des oraisons avec de larges scènes en encadrement. Mouillure marginale à une douzaine de feuillets; quelques autres réparés ou renmargés. Intéressante reliure décorée ancienne.

ARIAS MONTANO (Benito)

Regi Seculor immortali s.Humanae Salutis minumenta B. Ariae Montani studio constructa et decantata

Antverp exprototypo graphia regia, [Anvers]Christoph Plantinus, [Christophe Plantin], D.S.P.F.C, 1571 Piorum Animis recreandis PH 1571 In 8 en plein veau raciné, dos plat mosaiqué de pièces de maroquin rouge orné d’étoiles et de gerbes de blé, alterné de veau raciné frapé d’un semi d’étoiles et de listels dorés Plats aux armes du Baron Pavé de Vendoeuvre, Ministre de Louis XVIII, à la devise « Ardeo Persevero Spero » surmontant un écu écartelé de 4 chevrons d'or en 1 et 4 et de deux paons rouant sur or, chargé de trois étoiles en chef.Ouvrage illustré d’un frontispice gravé de Pieter Huys ainsi que de 60 gravures d’après Pieter van der Borcht et Crispin van den Broek.Les ornements typographiques en encadrement des gravures sont de Peter Huys. Ouvrage incomplet de 9 gravures mais reliés tel quel à l’époque par le ministre bibliophile Baron Pavé de Vendoeuvre. Le premier livre d’emblemata chrétien publié par Christophe Plantin qui en émit trois éditions successives, 1571, 1571 et 1583. Celle ci du premier tirage de 1571.

Les magnifiques gravures sur cuivre sont placées dans des encadrements gravés à motif d’animaux, fruits, insectes et fleurs dans l’esprit des compositions en trompes l’œil des manuscrits flamands du XVIe siècle. L’originalité de l’ouvrage dont les estampes furent reprises et copiées de nombreuses fois réside dans la structuration de l’image placée en regard d’une longue poésie en latin : hymne, chant ou ode. Le tableau placé à droite est toujours accompagné d’un motto ou titre suivi d’un distique : deux vers latins en italique et sous l’image d’une formule latine traitée sous forme de devise. L’édition de 1583, substitua à l’esthétique flamande des éditions antérieures une esthétique italienne dépouillée de ses ornements marginaux.Bien qu’incomplète, cette suite d’une grande rareté ici placée dans une reliure armoriée et mosaïquée au dos, reste une pièce de choix qu’un amateur a augmenté de plusieurs gravures provenant d’autres exemplaire découpés au trait.

Blegny, (Etienne de.)

Les Elémens ou Premières instructions de la Jeunesse. Par Etienne de Blegny, Expert Juré Ecrivain pour les Vérifications des Ecritures contestées.

A Paris, Au Palais, chez Guillaume Cavelier, 1605 (sic) [1723], Faux-titre, frontispice, (5), XX, 37 ff, 321P, (2) (tables) In-8, pleine basane, dos à 5 nerfs orné de fleurons, tranches rougies. Mors inférieur fendu (2cm)

Ouvrage imprimé en caractères de civilité gravés sur cuivre par Etienne de Blegny, écrivain parisien, gravé par C.A Beroy. SUIVI DE "Les Règles de l'ortografe" (sic) et d'une suite de petits traités éducatifs "convenables à de jeunes gens". Curieux et rare.

[EMBLEMATA] PHILOTHEUS – CHARLES II

Philothei symbola christiana quibus idea hominis christiani exprimitur.

Francfort, Johannem Petrum Zubrod, 1677, 2 ff., 5 ff. (vignette de titre gravée et « Lectoribus Salutem »), 204 pp. comprenant 100 emblèmes circulaires gravées sur cuivre in-texte, (2bl). In-4, en pleine basane d'époque, dos muet à 5 nerfs orné de fleurons estampés à froid, coiffes usées.

Un ouvrage abondamment illustré de 100 belles figures d'emblèmes gravées sur cuivre et d'un frontispice allégorique. Préfacé et commenté par l'historien Paul Hachenberg, ce texte est en réalité de Charles II, prince-électeur du Palatinat (1651-1685) qui, sous le pseudonyme de Philotheus, livre ici un ouvrage de référence en matière d'emblèmes.

Kawanabe Kyōsai (Artiste peintre japonais)(1831-1989)

Hyakki Yagyo (Parade nocturne des 100 démons)

Inokuchi Matsunosuke , 1883 1883 In 8, de 18 Pages cousus à la japonaise avec cordons, couvertures bleue marine orné de discrets motifs. Ouvrages relié avec un pliage spécial japonais en accordéon, illustré de magnifiques gravures sur bois en couleurs.

Kawanabe Kyōsai au trait vif et spirituel est un artiste singulier au trait nerveux et enlevé faisant pensé à nos modernes bandes dessinées. En dépit de la censure, il est l’introducteur de la caricature politique au japon, arrêté plusieurs fois sous le shogunat il le sera encore sous la période impériale. Il est considéré comme le plus grans successeur de Hokusai mettant sa vrituosité au service d’un imaginaire débordant , il fut fort populaire de son vivant. Ses œuvres se retrouvenet dans les plus grands musées dont le British Museum et le musée Guimet à Paris. « La parade nocturne des 100 démons » Hyakki yakō est une croyance du folklore japonais selon laquelle chaque année, les yōkai prennent d'assaut les rues durant les nuits d'été. Tous ceux qui croisent cette procession meurent à moins d'être protégé par un sutra.

LA FONTAINE (Jean de)

Fables choisies, mises en vers par J.de la Fontaine.

A Paris, Chez Des Lauriers Md de papiers, rue St Honoré, MDCCLXV1765 - 1775 TI : titre, frontispice, LXXXI, 100 pp. + 44 planches gravées.; TII : (1766), VI,102 pp, 40 planches gravées ; TIII (1768), IV, 95 pp, 43 planches gravées; TIV (1768), (3 ff), 134 pp, 45 planches gravées; TV (1774), (2 ff), 103 pp, 35 planches gravées; TVI (1775), (2 ff), 115 pp, 36 planches gravées; 6 volumes In 8, en plein veau porphyre multicolore encadré sur les plats d’une guirlande au petit fer, dos plat orné pièce de titre et maroquin miel, tranches dorées. Infime défaut au sommet de la coiffe du tome VISuite de 6 volumes publiés par souscription de 1765 à 1775.

Bel exemplaire dans une spectaculaire reliure en veau porphyre, de cet ouvrage entièrement gravé, qui a nécessité, dix ans de travail. De 1765 à 1775. Ici dans un encrage vigoureux, tiré sur papier fort. Cohen signale deux émissions, l’une chez l’auteur, l’autre chez Des Lauriers et a des mots assez durs sur la qualité du second tirage, notamment sur la qualité du papier. Cet exemplaire semble contredire cet avis péremptoire, tant du point de vue de l’encrage qui est remarquable que du papier du papier fort de hollande sur lesquels cet exemplaire est imprimé. Un magnifique illustré XVIIIe dans une reliure de choix.

Nishikawa Sukenobu (Japanese, 1671–1750) (?)

[Manga japonais] Recueil d'estampes

(slnd) Edo period, circa 1690,-1710 Grand in 8, de 31ff cousus à la japonaise avec cordons bleus, couvertures bleu. Ouvrages relié avec un pliage spécial japonais en accordéon, illustré de magnifiques gravures sur bois sur papier de riz. pages et reliure légèrement salis et abîmées.

Nishikawa Sukenobu, dont le nom d'artiste est Sukenobu, est un artiste japonais de l'estampe et de la peinture ukiyo-e. Il acquit sa célébrité, depuis Kyoto et Osaka, par l'excellence de sa peinture, mais aussi en raison de sa production très abondante et de très haute qualité dans le domaine du livre illustré, ehon. Il inaugure une nouvelle image de la femme aux traits plus doux que chez ses contemporains, vêtues de somptueux kimonos dont il a créé les motifs à la demande de teinturiers renommés. Son influence se manifeste chez plusieurs contemporains et dans les générations suivantes, dans les figures féminines de Suzuki Harunobu et jusqu'à Kitagawa Utamaro.Il a publié, en 1738, un écrit sur la peinture le Gahō sishikihō, « Méthode de la peinture. Méthode des couleurs ».

(Utagawa Kuniyasu ?)

[MANGA JAPONAIS]

(Keisei Suikoden?) Circa 1830 (slnd) In 8, de 20ff cousus à la japonaise avec cordons, couvertures verte pale orné de discrets motifs. Ouvrages relié avec un pliage spécial japonais en accordéon, illustré de magnifiques gravures sur bois.